Discipliner enfant est l’un des défis les plus difficiles de la parentalité. Cela peut vous frustrer, vous décourager et vous humilier. Lorsque vous essayez de faire en sorte que votre tout-petit, votre enfant d’âge préscolaire ou votre grand enfant indépendant se comporte bien, vous vous demandez peut-être pourquoi vous avez pensé que les dilemmes d’alimentation et de sommeil pendant les mois de bébé étaient si difficiles.
Les bons conseils d’experts peuvent être instructifs et rassurants. Commencez par découvrir quelques-unes des principales « catégories » de philosophies disciplinaires. Une fois que vous les aurez maîtrisés, il sera plus facile d’incorporer ceux qui conviennent à vous et à votre famille.
Similitudes dans les théories des disciplines
Bien que le domaine disciplinaire soit vaste, de nombreux livres populaires abordent des thèmes similaires. Voici quelques-uns des plus importants :
Visez un juste milieu entre être trop punitif et trop permissif.
N’utilisez pas de punitions physiques comme la fessée et les gifles.
Évitez les punitions psychologiques, telles que les injures et les insultes.
Lorsque vous ou votre enfant devenez incontrôlable, prenez le temps de vous calmer.
Proposez des choix.
Apprenez à gérer votre propre colère.
Fournissez des encouragements et des commentaires positifs.
Laissez votre enfant subir les conséquences de son comportement.
Méfiez-vous des rancunes. Une fois le comportement corrigé, donnez à votre enfant une table rase.
Différences entre les théories disciplinaires
Un expert suggère que les temps morts durent une minute pour chaque année de l’âge de votre enfant, tandis qu’un autre suggère que votre enfant devrait décider de la durée du temps mort. Un livre vous demande de dire fermement à votre enfant : « Ne frappez pas », et un autre met en garde contre l’utilisation de mots négatifs comme « non » et « ne pas ». Essayer de donner un sens à des conseils contradictoires peut être frustrant et déroutant, mais cela montre également qu’il n’existe pas une seule bonne façon de discipliner.
Vous êtes le véritable expert de ce qui fonctionne pour vous et pour vos enfants. Les conseils d’un professionnel sont sans aucun doute utiles, mais ils doivent correspondre à votre propre intuition et à vos valeurs. C’est bien d’adapter vos philosophies et d’utiliser ce qui a du sens pour vous.
Cinq philosophies disciplinaires de base
Discipline basée sur les limites : les enfants ont besoin de limites pour se sentir en sécurité. S’ils ne savent pas où se trouvent les limites, ils « testeront » jusqu’à ce qu’ils les trouvent.
Un tout-petit peut tester ses limites en jetant sa cuillère (ou même son assiette entière) par terre. Un enfant plus âgé pourrait tester ses limites en laissant ses crayons de couleur en désordre sur le tapis ou en prenant extrêmement longtemps pour se préparer le matin.
Communiquez clairement vos limites : « S’il vous plaît, remettez mes affaires dans mon sac à main lorsque vous avez fini de les regarder. » Si votre enfant ne tient pas compte de vos instructions, suivez les conséquences.
Faites en sorte que la conséquence corresponde logiquement au comportement. Par exemple, si votre enfant laisse votre portefeuille, votre brosse à cheveux et vos lunettes de soleil éparpillés sur le sol du salon, il perd le privilège d’inspecter votre sac à main pendant un certain temps.
Donnez à votre enfant des choix limités. Supposons que votre enfant de 5 ans frappe bruyamment sur son piano jouet électronique avec le volume au maximum. Vous lui demandez respectueusement de refuser. Elle vous ignore. Proposez un choix : “Vous pouvez soit baisser le volume maintenant, soit je range le piano jusqu’à demain.” Cela met la responsabilité entre ses mains.
Discipline douce :
Un enfant ne peut pas apprendre grand-chose sur son comportement lorsqu’il crie et pleure. Lui (et vous) pouvez grandement bénéficier de techniques préventives quotidiennes – des stratégies qui minimisent les risques de mauvais comportement.
Créez des routines pour que votre enfant se sente ancré. Proposez-lui des choix pour lui donner un sentiment de contrôle. Essayez quelque chose comme : « Voudriez-vous porter le pyjama rouge ou le bleu ? Donnez des avertissements avant les transitions : “Nous devons quitter le terrain de jeu dans cinq minutes.”
Discipline positive :
Ce concept est basé sur le mauvais comportement comme une opportunité d’apprentissage et d’engagement de l’enfant pour l’aider à trouver une solution. Les enfants se comportent bien lorsqu’ils se sentent encouragés et ont un sentiment d’appartenance et d’estime de soi. Les mauvais comportements surviennent souvent lorsque les enfants se sentent découragés.
Parlez avec votre enfant et essayez de découvrir la cause sous-jacente de son mauvais comportement.
Par exemple, supposons que votre enfant de 3 ans refuse d’apporter son assiette à l’évier. A-t-elle peur de casser l’assiette ? Est-ce qu’elle essaie d’attirer l’attention ? Peut-être que cela lui donne un sentiment de pouvoir. Ou peut-être qu’elle est blessée à cause d’autre chose et qu’elle essaie de « vous récupérer ».
Une fois que vous connaissez la raison, donnez-lui les encouragements appropriés et trouvez une solution. Si elle souffre d’impuissance, vous pouvez l’encourager en lui disant : « Nous devons nettoyer la table. Pouvez-vous m’aider à comprendre comment le faire ?