Test d’effort de contraction : comment et pourquoi on le fait

Le test d’effort de contraction évalue le rythme cardiaque de votre bébé pendant les contractions, dans le but de déterminer dans quelle mesure il sera capable de gérer le travail. Vous recevez une petite dose de Pitocin pour stimuler les contractions, et le cœur de votre bébé est surveillé.

Qu’est-ce qu’un test d’effort de contraction ?

Le test d’effort de contraction (CST) – également appelé test d’effort ou test de provocation à l’ocytocine – est effectué pendant la grossesse pour mesurer la fréquence cardiaque du bébé pendant les contractions utérines. Ce n’est pas souvent utilisé, mais certains professionnels de la santé le feront s’ils ne sont pas sûrs que le bébé est assez fort pour tolérer le travail.

De plus, si vous avez une grossesse à haut risque, il est possible que votre praticien vous recommande un test d’effort de contraction à l’approche de la date d’accouchement.

Voici comment cela fonctionne : Pendant les contractions, le flux de sang et d’oxygène vers le placenta ralentit temporairement. Si votre placenta est sain, il contient des réserves de sang supplémentaires, prêtes à fournir à votre bébé l’oxygène dont il a besoin pendant les contractions. Ainsi, si tout va bien, le cœur de votre bébé ne ralentira pas pendant ou après une contraction. Mais si le placenta ne fonctionne pas correctement, votre bébé ne recevra pas suffisamment d’oxygène et son cœur battra plus lentement après une contraction.

Pourquoi le CST n’est-il pas utilisé plus souvent ?

Le moment venu, la plupart des professionnels de la santé prendront la décision sur la manière d’accoucher immédiatement, sans tests supplémentaires.

Si des tests sont nécessaires, le profil biophysique ou le test sans stress, ou les deux, sont généralement considérés comme de meilleurs choix. En effet, ces tests sont plus sûrs, plus rapides, plus faciles et plus précis que le test de contrainte de contraction.

Comment se déroule le test d’effort de contraction ?

Il vous sera demandé de ne rien manger ni boire pendant six à huit heures avant le test, dans la faible probabilité que les résultats nécessitent une césarienne d’urgence.

Quand vient l’heure du test :
Vous vous allongez sur le côté gauche. Un technicien attache deux appareils à votre ventre : l’un surveille le rythme cardiaque de votre bébé ; l’autre enregistre les contractions de votre utérus. Une machine enregistre vos contractions et le rythme cardiaque de votre bébé sous forme de deux lignes distinctes sur du papier millimétré.
Votre bébé sera surveillé pendant environ 20 minutes pour s’assurer qu’il va bien.
Ensuite, vous recevrez une petite dose d’ocytocine synthétique (Pitocin) par voie intraveineuse pour stimuler les contractions. (La stimulation de vos mamelons peut libérer de l’ocytocine naturelle, mais cela n’est pas aussi facile à contrôler que les médicaments.)
Le test de contraction dure jusqu’à ce que vous ayez eu trois contractions sur une période de dix minutes, chacune durant 40 à 60 secondes. Cela peut prendre jusqu’à deux heures. Il se peut que vous ressentiez à peine les contractions ou qu’elles ressemblent un peu à des crampes menstruelles. Ils ne devraient pas être assez forts pour déclencher le travail.
Une fois le test terminé, vous devrez rester dans les parages jusqu’à ce que vos contractions s’arrêtent ou reviennent à leur niveau d’avant le test.

Que signifient les résultats ?

Un résultat négatif

Si le rythme cardiaque de votre bébé ne ralentit pas en réponse à vos contractions, il va probablement bien. C’est ce qu’on appelle un résultat normal ou négatif. Dans ce cas, soit vous attendrez le début du travail naturellement, soit vous repasserez le test dans une semaine.

Un résultat positif

Si le cœur de votre bébé bat plus lentement après plus de la moitié de vos contractions, le résultat du test est positif, signalant que votre bébé est peut-être stressé et incapable de tolérer les contractions du travail. Dans ce cas, votre médecin pourra recommander une césarienne immédiatement ou une observation continue.

Le test de résistance est très fiable lorsqu’il indique que tout va bien, mais il l’est moins lorsqu’il suggère qu’il pourrait y avoir un problème. Vos chances d’obtenir un résultat faussement positif (signalant un problème alors qu’il n’y en a pas) pourraient atteindre 30 %.

Des résultats équivoques

Cela peut signifier que le cœur de votre bébé a réagi par des contractions plus fréquentes ou plus durables, ou qu’il a ralenti par intermittence.

Y a-t-il des risques liés à cette procédure ?

Il existe un faible risque que votre utérus soit hyperstimulé, provoquant des contractions si fortes et si fréquentes qu’elles coupent le flux sanguin vers le bébé. (Cela peut être plus risqué en raison de la stimulation des mamelons, car elle est plus difficile à contrôler que l’ocytocine, mais peut être causée par l’une ou l’autre.)

Le test peut également stimuler un travail prématuré. Cela peut se produire si vous prenez trop d’ocytocine trop rapidement (la sensibilité au médicament peut varier d’une femme à l’autre). C’est pourquoi le test n’est pas recommandé si vous présentez des facteurs de risque de travail prématuré.

Encore une fois, en raison de ces risques et du fait que le test d’effort de contraction n’est pas fiable dans la plupart des situations, la plupart des praticiens l’éviteront si possible. Au lieu de cela, ils recommanderont une procédure moins invasive ou compliquée.

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